Comment s\'est passée l\'ouverture ?

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Il leur faudra huit coups pour n?en avoir qu?un?

Dimanche 20 septembre 2009, l?ouverture. Comme chaque jour de chasse, nous arrivons vers 8 heures 45 au croisement des quatre chemins. Un renard profite du dernier quart d?heure pour filer le long d?une haie en toute impunité. Neuf heures, nous nous dirigeons vers l?étang, lieu habituel de remise de nombreux canards? pas une plume ! Traversée du petit fouillis derrière l?étang, toujours rien. Nous poursuivons en longeant tranquillement le ruisseau, beaucoup plus à sec que les années passées, quasiment pas de fruits dans les noisetiers? Après avoir traversé deux chaumes de blé, nous arrivons en lisière d?un chemin épais. Nous le longeons dans l?espoir de lever quelques pigeons, quand tout à coup, arrêt du Setter et de l?Epagneul. Trop rapidement, une faisane s?envole? des habitations sont proches, nous ne pouvons pas la tirer, deux secondes après c?est le coq qui décolle, même direction. Pendant ce temps, au milieu du champ, le Braque de Loïc lève un lièvre, mais leur chasse n?est pas encore ouverte. Il est neuf heures et demie et nos gibecières sont toujours vides, mais l?espoir est bon, la journée ne fait que commencer.

Le soleil a pris toute sa place. Nous traversons une petite route de campagne, pour aller dans un maïs ensilé. Rapidement, les chiens font décoller une compagnie de perdrix grises. Au deuxième coup, mon père en fait tomber une que je suis obligé d?aller chercher, les chiens n?ayant pas vu où elle était tombée. Nous continuons en direction d?un petit bois dans l?espoir d?y trouver un ou deux pigeons et c?est à nouveau un lièvre qui nous part à une dizaine de mètres, nous ne pouvons que le regarder s?éloigner. Nous sommes toujours à la recherche de perdreaux... quand Kader et Loïc se lancent dans un véritable festival de tirs au pigeon, il leur faudra huit coups pour n?en avoir qu?un. C?est la reprise? On traverse à nouveau une route, le chien a du pied? et se bloque. Le faisan n?attend pas et s?envole en criaillant, tout en restant hors de portée, il est onze heures. Quinze mètres dans notre dos, Alix lève une compagnie de perdrix, d?une dizaine d?individus environ. Nous décidons donc de les suivre?

- Elles se sont posées derrière la haie, sous les peupliers.

Nous essayons de les encercler mais les chiens, trop en avant, les font partir immédiatement? elles s?éparpillent un peu partout. David tire une seule fois, mais ne tue rien, Kader deux, mais rate aussi. Seul Loïc réussit à en faire une, rapportée par son Braque. Une bonne partie de la compagnie a traversé le ruisseau, nous tentons une ultime tentative en franchissant à pied sur les galets. Prune, le Setter, se met à l?arrêt à son tour. Le temps de se placer, la compagnie décolle. Didier envoie ses deux coups sur la même, qui tombe net, quant à Kader, il en fait une aussi. Nous décidons de rentrer car il est presque midi, dans le carnier : quatre perdreaux et un ramier. Mais David qui n?a encore rien tué reste aux abords du ruisseau et rapidement nous entendons son coup de fusil? une cinquième perdrix qui restait dans la haie.

Après avoir déjeuné, nous repartons en ayant changé de lieu. A peine la voiture garée, en bout de chemin, j?aperçois un faisan entrer dans une haie, à hauteur d?un petit bouleau. Nous laissons les deux chiennes faire le pied jusqu?à ce qu?elles s?immobilisent dans un magnifique patron, le temps pour Didier de passer de l?autre côté du chemin. Une seule cartouche suffira. Nous retrouvons Philipe et Kader un peu plus loin alors qu?un chevreuil bondit d?un petit talus juste devant nous, on ne tire pas. Un peu plus loin, c?est une chevrette et son chevrillard, logés au frais dans un fossé sous les roseaux, que nous faisons fuir, leur chasse est interdite, sauf en battue.

Nous traversons maintenant un grand chaume de blé dans l?espoir de trouver une caille, mais c?est encore sur un lièvre qu?Alix nous fait une menée. Nous ne sommes plus très loin de l?endroit où nous avons tué notre pigeon ce matin, ça vole un peu. A peine sur place, un premier s?envole d?un vieux chêne, Philipe ne le manque pas et le pigeon s?abat à vingt mètres. Kader, de son côté, en blesse un qui réussit quand même à poser dans un autre chêne à cinquante mètres. A nouveau c?est festival, de pigeons cette fois, de part et d?autre de la haie de chênes. Un autre pour Kader qui semble plus adroit que l?an passé... Gentiment, il me prête son fusil pour tirer celui niché dans l?arbre, je ne loupe pas. La dernière heure ne donnera rien. Notre journée s?achève donc sur un tableau satisfaisant avec : cinq perdrix, quatre pigeons et un faisan et la satisfaction d?avoir vu beaucoup de gibiers.

Quentin P.

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Quentin félicitation tu as ton permis si je comprend bien l'histoire...
Aurélien.

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On va dire qu'il l'aura bientôt...
Sergio
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